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L'INDUSTRIE DE LA FOURRURE

L’industrie de la fourrure est fructueuse, l’envers du décor l’est beaucoup moins.

Animaux torturés, élevés dans des conditions de vie abominables...

Savons-nous réellement ce qu’implique la création de ces vêtements tendance qui font la renommée de certaines marques de luxe ? 

Chaque année, 56 millions d’animaux sont abattus pour leur fourrure, un chiffre qui est en hausse de 10 % tous les ans depuis 10 années, et qui ne comptabilise pas les individus victimes du braconnage. Les animaux les plus prisés pour leur fourrure sont les visons, les renards et les chinchillas
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Les animaux sont entassés dans des cages toute leur vie, ils doivent vivre dans un espace extrêmement confiné, entre 60 centimètres carrés et 1 mètre carré pour les plus chanceux.

Ces conditions de vie abominables placent les animaux dans un état de stress permanent, beaucoup s’automutilent. Les pires élevages se trouvent en Chine, où certains animaux sont maltraités et battus, voire dépecés vivants.

Ceux qui ne sont pas élevés sont capturés!
Convoités pour leur fourrure ils sont attrapés dans la nature. Les pièges utilisés sont absolument d'une cruauté inimaginable, ils visent en effet à immobiliser l’animal, dans de nombreux cas sans le tuer directement.

L’un des outils les plus utilisés, pourtant interdit dans 89 pays dont la France, est le piège à mâchoires. Si un animal marche dessus, le dispositif se referme violemment sur le membre de ce dernier, il agonise jusqu’à l’arrivée du trappeur qui l’achève. En France, les pièges utilisés sont censés "limiter les souffrances de l’animal".

Parmi eux, les boîtes à fauves, les collets ou encore des outils entraînant la noyade…
Il faut tout de même savoir que ces appareils visent surtout les animaux considérés comme "nuisibles", tels que les visons, les ratons laveurs, les ragondins ou les rats musqués.

Pour un animal piégé, on estime entre un et dix le nombre de victimes collatérales!

Ces pièges ne font aucune différence entre les animaux. Ils peuvent blesser des animaux domestiques, mais aussi des espèces protégées comme le loup gris, le lynx, ou encore le Pygargue à tête blanche.

Ces victimes “collatérales" sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit : pour un animal piégé: entre une et dix victimes collatérales.
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La confection d’un vêtement n’implique pas la mort d’un seul animal.
En général, il faut tuer environ 50 visons pour fabriquer un manteau.
Pour ce même accessoire, il faut abattre entre 3 et 10 loups, entre 27 et 30 ratons laveurs,
ou encore entre 12 et 15 lynx…

Les visons élevés dans les fermes à fourrure sont abattus au bout de 7 ou 8 mois. Selon les pays, la méthode de mise à mort varie : gazage, électrocution, empoisonnement avec des produits chimiques… La peau est ensuite retirée de la carcasse, avant d’être lavée puis séchée.

Encore plus affolant : plus de 40% de la fourrure, jugée inexploitable est rejetée.



200.000 visons sont élevés en France
pour leur fourrure...


Bien que des pays européens comme le Royaume-Uni ou l’Autriche aient interdit les fermes à fourrure, la France, elle, continue d’élever des animaux dans des conditions de vie très douteuses.

Même s’il est interdit de fabriquer ou de vendre de la fourrure de chien ou de chat, il y a environ 200.000 visons répartis dans une vingtaine d’élevages, ainsi que 100.000 lapins Orylag. D’autres pays, comme le Danemark, la Suisse ou les Pays-Bas, possèdent des législations bien plus strictes quant à l’élevage d’animaux pour leur fourrure.

La fourrure est l’une des 5 industries les plus polluantes au monde...

L’impact environnemental de la production de fourrure est totalement désastreux. Un vison produit environ 88 kilos d’excréments par an. En France, cela représente 15 840 tonnes de lisier qui relâchent 264 tonnes de phosphore, mais également beaucoup d’azote. Dans l’eau, ces substances représentent de véritables dangers pour les animaux marins. Le phosphore est l’un des pires polluants des écosystèmes aquatiques.

L’incinération des carcasses d’animaux est également extrêmement nocive pour l’environnement. De nombreux gaz sont ainsi rejetés dans l’atmosphère : monoxyde de carbone, oxyde d’azote, dioxyde de carbone… L’industrie de la fourrure et de la tannerie fait partie du top 5 des plus polluantes au monde.

La production de laine est très néfaste pour l’environnement. Celle de fourrure l’est bien plus. L’impact sur le réchauffement climatique occasionné par la production de fourrure est 5 fois supérieur à celui de la laine, textile réputé pour sa confection particulièrement polluante. En cause, les émissions deprotoxyde d’azote et le lisier de vison.

La production d’un manteau de fourrure requiert 20 fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique

L’industrie de la fourrure certifie que ses produits sont écologiques, puisque biodégradables. Mais les peaux exploitées pour confectionner les vêtements sont tannées, un processus qui vise justement à empêcher qu’il ne se biodégrade. Le tannage est une pratique extrêmement polluante. En fait, la conception d’un manteau de fourrure nécessite 20 fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique.

Dans le monde, l’industrie de la fourrure représente

40 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

Depuis quelques années, le retour de la fourrure dans la mode fait gonfler son chiffre d’affaires, qui s’élevait pour la période 2012-2013 à 40 milliards d’euros. Un butin particulièrement juteux qui semble bien plus important qu’un impact environnemental catastrophique et que la souffrance épouvantable qu’endurent les animaux.

On observe que le retour de la fourrure dans la mode se fait par petites touches : capuches ou manches. Des accessoires sans doute moins culpabilisants qu’un long manteau de vison. Mais pour fabriquer une capuche, il faut dépecer deux renards, ou deux ratons laveurs.

Des animaux qui sont d’ailleurs tués, dans la majeure partie du temps, à cet effet.

 

Pour résumer, l’industrie de la fourrure est l’une des plus polluantes au monde. Surtout, elle est la démonstration parfaite de la cruauté et de l’avarice de l’Homme. Dans le seul but d’obtenir des vêtements dits tendance, certains sont prêts à torturer des êtres vivants, sans aucune considération, aussi minime soit-elle, pour leur bien-être. 

LE COLLECTIF MODE SANS FOURRURE

FUDA fait partie du collectif MODE SANS FOURRURE depuis 2013
Objectif: Convaincre toutes les marques, enseignes et créateurs qui utilisent encore de la fourrure de s'engager contre cette industrie cruelle et futile. Il n'y a rien de noble dans une matière arrachée à un animal dans des conditions insupportables.






Campagne "Mode sans fourrure"

Une initiative de l'association ANIMALTER,

soutenue par le Réseau ANIMAVIE et sa campagne "Merci la Mode",
L'association L214,
L'association "Laissons leur peau aux animaux",
Le mouvement FUDA,
L'association Dignité Animale
,

L'association ANIMAL CROSS

ENVOYEZ LA LETTRE TYPE AUX MARQUES QUI PROPOSENT DES COLLECTIONS AVEC FOURRURE ANIMALE...



Madame, Monsieur,

 

 

J'ai constaté avec stupeur que vous proposez des articles comportant de la fourrure animale.

Aussi, permettez-moi de vous poser cette question : comment une marque de votre envergure peut-elle encourager un commerce aussi abominable?
 

 

Je ne vais pas vous lister toutes les horreurs dont sont victimes les animaux "à fourrure", qu'ils soient élevés dans des cages ou trappés avec des pièges acérés dans la nature. Mais je souhaite que vous preniez conscience de votre impact dans le massacre annuel de plus de 50 millions d'animaux, uniquement pour la mode.

 

Je pense qu'il est de votre responsabilité morale de refuser la vraie fourrure, dans la mesure où il existe sur le marché des fourrures synthétiques imitant la véritable à la perfection. Sachez que de nombreuses marques, des moins connues aux plus prestigieuses ont déjà franchis le pas.

 

Dans l'attente que vous rejoigniez la liste des marques engagées contre la fourrure, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations attristées, mais toutefois confiantes.

 


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