Aujourd’hui, il existe encore des pays où l’on peut torturer en toute légalité.
En France, en Espagne, au Portugal, ainsi que dans certains pays d’Amérique du sud, chaque année, des dizaines de milliers de taureaux
sont littéralement massacrés au nom "de l’art". En France, où la loi condamne pourtant sans équivoque la cruauté envers les animaux,
cette pratique, d’une violence morbide, se joue dans nos arènes en toute impunité.
UNE CORRIDA, C'EST QUOI?
La corrida consiste en une série de phases («tercios») pendant lesquelles le taureau est piqué, lardé de banderilles et blessé à mort avec une épée, puis mis à terre et achevé.
«La puya» (pique) est une arme métallique coupante et acérée, de 6 cm de tige et de 2,5 cm de pointe pyramidale, dont chaque arête
est aussi affutée qu’un bistouri.
Non seulement ces piques sectionnent des muscles, tendons et ligaments, mais également des veines, artères et nerfs relatifs à la mobilité du tiers antérieur de l’animal, pour les mouvements du cou, de la tête,
et pour la fonction respiratoire.
Les coups portés avec «La puya» peuvent atteindre jusqu’à 30 cm de profondeur.
«Les banderilles» comportent à leur extrémité un harpon d’acier coupant et acéré, de 4 à 6 cm.
Elles lacèrent de nombreuses structures anatomiques déjà endommagées par les piques et produisent des blessures de 10 cm autour du point d’insertion, augmentant la perte de sang.
L’estoque (épée) mesure 80 cm, elle sert à blesser et sectionner les grands vaisseaux sanguins de la cage thoracique.
Suivront «le descabello» qui viendra sectionner la moelle épinière et «la puntilla», couteau planté dans la fosse postèrieure du crâne de l’animal, provoquant la mort par asphyxie.
98% des personnes qui participent aux «ferias» ne mettent jamais les pieds dans les arènes. Si la corrida a besoin des ferias pour subsister, les ferias, elles, se passent très bien des corridas, qui ne survivent que grâce aux aides financières locales, régionales, nationales et européennes.
Que la fête batte au rythme des fanfares, des orchestres et des dj’s en vogue, OUI! Chanter, danser toute la nuit sous les étoiles, rire, partager de bons moments entre amis... Manger, boire (avec modération!) ça c’est la Feria! Aucune fête au monde ne peut célébrer le sang ni la mort. Aucun malentendu dans notre combat: VIVE LA FERIA et BASTA CORRIDA!
LEGISLATION ET CONTRADICTIONS...
L’article 521-1 du Code pénal, section crimes et délits, dispose en son alinéa premier que «le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende».
Mais, depuis soixante cinq ans, il est dans la législation française une loi injuste, en contradiction avec le principe même de la République «Une et indivisible», iI s’agit de la loi Ramarony Sourbet du 24 avril 1951 qui pose une exception à ce principe. Ainsi, la corrida est caractérisée par le Code pénal comme étant illégale et relevant d’un délit réprimé partout sur le territoire à l’exception de 11 départements du sud du pays où ce délit est exempté de peine. Autrement dit, la corrida est passée de sévices graves à sévices «pas graves».
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